Mardi 17 mai.
Réveil tranquille après une nuit sous un vent étrangement fort. Les rituels de l’escale ont fait de cette journée un moment de tranquillité bien agréable : ptit dej, visite du village, commerçants (du bon miel du cap de Creus !), douche, café devant un paysage digne d’une île grecque sur les contreforts pyrénéens, déjeuner sur le pont du bateau,  balade à la découverte des villas du village, des chats etc…

Apres une sieste, nous sommes allés jusqu’à la cala Tamariu. La crique était déserte hormis une invasion de méduses que j’avais déjà observé la semaine passée en mer. Signe d’encouragement, nous avons vu des bancs entiers de poissons en chasse de ces satanées méduses !
La vision de l’immensité de la mer par delà les collines désertiques du Cap de Creus fut un moment d’émotion intense. Que de beautés sur cette terre et en particulier sur la planète Catalunyà !!!

J’ai profité de cette journée pour faire des bricoles à bord : recoudre mon grand pavillon catalan, re-paramétrer mon contrôleur de batteries Nke, installer le lazy jack…

Le soir un bon apero à observer un équipage des Glenans accoster au poste de carburant. Toujours intéressant à observer une armée mexicaine de gonzes (et gonzesses) arnachés comme pour une transat à faire une manoeuvre où un seul type normalement constitué pourrait se démerder tout seul. J’ai du mal avec ces écoles de voile, comme pour tout enseignement de ce type d’ailleurs car je pense que la passion ne s’enseigne pas en communauté mais se transmet de maître à disciple !

Demain est un autre jour : cap au sud ou rester ici ? Le vent et l’envie en décideront !