Le jour où j’ai failli ne pas partir

Samedi 16 juillet

Réveil à 7h à St Cyprien pour partir direction le nord puis l’ouest et la Corse. Le départ que j’ai attendu tout l’hiver est enfin là, je l’ai tellement attendu ce moment, que j’eus peur un instant qu’il m’échappe. Le temps m’était précieux en ce début d’odyssée. Il fallait absolument profiter de la bonne fenêtre météo qui se profilait en milieu de semaine pour traverser depuis le Var vers la Corse.

Je mis le moteur en marche, larguai les amarres et mis les gaz… et là, patatras, le moteur n’avait aucune puissance, à 3 000 tours/minutes je faisais péniblement du 3 noeuds, quant à la marche arrière n’en parlons pas. Impossible de partir ainsi. J’étais anéantis. Je me mis à couple d’un bateau à la zone technique de St Cyprien et attendis 9h pour téléphoner à Bruno le mécanicien. Je réussis à le joindre et il me donna rdv à 14h30. Etrangement je n’étais pas stressé tant que ça. Peut être la sagesses du marin commence-t-elle à faire son oeuvre ! J’évaluais la situation. Le manque de puissance peut avoir plusieurs causes. Tant que le moteur ne cogne pas, ne fume pas, ça ne doit pas être bien grave. Un coup de fil à mon mentor Robert le diagnostic me poussa à identifier le mal : un plein antérieur de mauvais gasoil. Il suffirait donc de changer tous les filtres et le tour est joué. Je préférais attendre Magic Bruno.

Entre temps mon vieux pote Guillaume m’invita à me détendre et me changer les idées dans un bar de plage.

Bruno arriva dans les temps, toujours ponctuel, sa parole est d’or ! Et là, miracle, le moteur tourna impeccable ! Incompréhensible. A priori l’hélice en bec de canard avait du accumuler des concrétions et avait du mal à se déployer. Ouf !

J’appareillai aussi sec à 15h direction Gruissan pour m’avancer un peu. Le vent thermique du sud n’étant pas très fort, ce fut appuyé au moteur que j’arrivais à ma première escale des vacances à 22h. Déception, j’étais amarré sur le quai de la Capitainerie sans eau ni électricité. Et… aux première loges de 2 discothèques. La nuit promet d’être pénible.

La mer, enfin

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