Jeudi 28 juillet
Nous partîmes tôt à la découverte des criques secrètes de cette île mystérieuse. Et en particulier la cala Rosso située au sud de l’île. La crique est, comme son nom l’indique faite de roches rouges riches en fer, surmontée d’une tour génoise.

Une fois sur place impossible de mouiller l’ancre, les fonds sont rocheux, l’anse étroite et 3 bateaux étaient déjà présents.
Je décidai de continuer à longer cette falaise rouge, doubler le petit cap au sud et aller mouiller dans une crique située non loin de là et bien protégée. L’opération était aventureuse car les cartes n’étaient pas très précises sur les fonds de la crique. Je fis donc de nombreux tours du propriétaire pour trouver une bonne zone de sable par 8m de fond. Et hop ! On mouille !
Le moment était magique, l’eau d’une transparence rarement rencontrée. Ni une ni deux, j’étais à l’eau avec mon masque et mes palmes. La faune sous marine était très riche. Je vis une murène qui se déplaçait sur le fond de sable et se positionnait entortillée comme un serpent quand je descendais à sa rencontre. Ce fut ensuite un festival, crénilabres paons, girelles multicolores, corbs, rougets barbets… Et même un petit mérou que je parvins à débusquer par 7m de fond pour le montrer aux enfants restés en surface les yeux émerveillés !
Le déjeuner se déroula sur le pont de Babar sous la tente et les paréos en mode Robinson de mer pour un apéro déjeunatoire fait de coppa, olives, vin blanc… L’après midi fut consacrée à nouveau à des balades sous marines.
Le soir arrivant nous décidâmes, après avoir pris la météo auprès du sémaphore de Sagro en Corse (à noter : pas de réseau tel sur l’île en dehors du petit port !) annonçant du vent de sud de force 5, de remonter la côte Est de l’île pour se mettre dans une crique plus protégée, la cala Ceppo. L’ambiance était cool à bord de Babar avec les 2 gamins dans le bateau (Paloma et Roman). Arrivés sur place, le mouillage était parfait avec une grande baie libre de bateau et 3 à 5 m de fond de sable de bonne tenue.
Là encore, baignades, rigolades et autres jeux aquatiques nous ont occupé jusqu’au dîner à bord de Margot que nous avons dût quitter précipitamment par crainte d’un orage menaçant. Finalement rien n’arriva, juste un petit orage de chaleur sur les hauteurs. La nuit promettait d’être enchanteresse dans un cadre majestueux entouré de falaises.