Marseille

Samedi 28 juillet 2018

Cela faisait longtemps que je n’avais pas mis les pieds à Marseille et j’étais excité à l’idée de la retrouver. La dernière fois c’était pour récupérer Babar…

Car j’entretiens un rapport plein de paradoxes avec cette ville. Par certains aspects elle est détestable (saleté, laisser aller, une certaine nonchalance pouvant exaspérer) et par d’autres elle est merveilleusement attirante (méditerranéenne, maritime, solaire).

Mais avant de repartir à sa découverte je profitai de la journée pour aller me baigner dans une calanque du Frioul. Je fus étonné de constater sur plusieurs d’entres elles des galettes de fioul (du fioul au Frioul ? Ça ferait un bon titre d’un San Antonio ça) étalées sur les rochers. Signe de dégazages sauvages en mer de la part de pétroliers… J’étais écœuré et scandalisé. Les pouvoirs publics et les prédicateurs ecolos nous emmerdent individuellement pour beaucoup moins que ça et ils ne sont pas capables de régler ce type de problème. Ah oui c’est vrai il y a dans cette affaire des gros sousous en jeu avec peu de marge de coercition vis à vis de ces voyous de la mer. Alors qu’un con de base comme moi c’est plus facile…

L’après midi je pris donc le ferry pour rejoindre le vieux port. Je profitai de cette petite balade pour aller à la librairie maritime et m’acheter 2 bouquins.

J’avais rdv à 19h avec une amie Catherine et son mari marseillais de cœur pour passer la soirée avec un apero à l’hôtel continental suivi d’un dîner dans un resto « le café aux épices ». La soirée fut délicieuse en compagnie de personnes de valeur. Quelques clichés envoyés par Catherine. Merci à vous deux !

Pour un amour perdu…

En revenant sur le vieux port avant mon embarquement pour le Frioul à 23h30 j’étais étonné de constater la présence importante d’une énorme foule bigarrée qui se baladait nonchalamment. Il faisait doux, c’était bruyant et j’étais comme enivré par cette ambiance. Une sorte de bordel avec une âme communautaire, comme si chacun était là pour écrire à sa façon une page éphémère de l’histoire de cette ville. L’ambiance est toujours un peu électrique et sous certains aspects on retrouve cette tension chaotique mais ayant son sens propre dans la plupart des grands ports de Méditerranée comme Naples ou Barcelona.

J’aime Marseille…

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s