Vendredi 3 août 2018

Quel jour on était déjà ? Ah oui mercredi… Où aller après Sormiou ? Le problème des calanques ce sont les bouées de baignade installées loin de la côte et qui obligent les bateaux à mouiller profond. Je décidai donc d’aller à la calanque de Port Miou près de Cassis où des coffres sont mis à disposition (bouée à laquelle on amarre le bateau au mouillage). L’endroit fut très sympathique et plutôt frais. Baignades et siestes au programme. Le soir j’allai au resto à Cassis (25mn de marche) et revins bien repu et un peu saoul à tâtons dans le noir pour retrouver l’annexe et le bateau…

Après ces 2 jolies escales dans les calanques j’ai décidé de pousser encore plus à l’Est en profitant d’un petit vent sympathique qui m’a amené jusqu’à l’île des Embiez. J’y étais déjà allé il y a 2 ans en allant en Corse. Mais cette fois j’ai décidé d’aller mouiller l’ancre dans la partie nord est du port. Une grande zone protégée d’un vent d’est prévu pour la nuit. J’étais un peu perplexe car toute la zone est un immense herbier de posidonie. Je n’ai pas pour habitude de mouiller dans de l’herbier, source de vie méditerranéene (pour rappel la posidonie – herbe de Poseidon.- est une plante pas une algue), mais je n’avais pas le choix. Je fis donc preuve de prudence en mouillant l’ancre.

Je me mis bien à l’écart des quelques bateaux présents pour être tranquille. J’allai faire un tour à terre pour acheter des bouteilles du vin local. La population est toujours étrange… Parmi les beaufs qui viennent du continent pour mater du riche on trouve ces fameux riches dans des allures faussement décontractés. Bref des populations que je fuis comme la peste. Je pris en photo la seule rencontre qui me toucha vraiment. Il semblait aussi mélancolique que moi…

Je profitait de cette escale pour me balader sur l’île à la recherche d’un peu d’authenticité. Peine perdue mais de jolis paysages.

De retour au bateau je savourai un sublime coucher de soleil. Un moment de rare bonheur qui me fait vraiment apprécier cette croisière.

Le lendemain j’appareillai pour pousser encore un peu à l’Est jusqu’à Porquerolles. Avantage : le vent s’est levé inconvénient : il vient de l’est. Du coup louvoyages au programme.