I’m not a number i am a freeman !

Cf Iron Maiden, cf la série Prisoner des années 60…

Freeman c’est aussi un beau patronyme plein de promesses, encore faut il l’assumer, le mériter.

Qu’est ce que la liberté ? Ça pourrait être un joli sujet de bac…

Est ce que la liberté des peuples est source de liberté individuelle ou est-ce l’inverse ?

Est ce une valeur purement personnelle et objective ? Certains sont heureux dans une forme d’asservissement protecteur, d’autres aspirent à une vie totalement affranchie des contraintes sociales et de son confort sécuritaire.

Nous avons tendance à croire que la notion de liberté s’est construite au XVIIIe siècle. C’est faire preuve d’une étroitesse d’esprit que de croire qu’avant les lumières siégeait l’obscurantisme sur l’ensemble de la planète. D’autant que des micros sociétés même d’origine européenne avaient déjà expérimenté une forme de liberté sociale comme par exemple les flibustiers du XVIIe siècle.

Parfois il suffit d’affirmer « je suis libre » pour se sentir affranchi et empreint de libre choix.

Je crois, pour éviter une dissertation de 50 pages sur le sujet que la société est finalement partagée en deux types d’individus, ceux qui veulent piloter leur vie comme ils l’entendent, et les autres. Je ne vais pas m’étendre sur ma conviction personnelle de la restriction et la régression des droits individuels dans notre société par le néo fascisme féministe, par la dictature de la pensée unique, par le contrôle des lobbys, par le non choix politique, par l’asservissement de l’économie et de la croissance etc etc. Petite parenthèse, il est intéressant d’observer que la liberté professionnelle est fortement taxée en France, cf les professions libérales… La liberté d’agir à sa guise inquiète ceux qui sont l’objet du système et qui le font et le défont selon leur humeur (salariés, fonctionnaires, cadres, patrons etc…).

La nuance reste nécessaire (et ne me ressemble guère) dans ce domaine. En effet la nature peut sembler autoritaire et carcérale par son dogme impitoyable. Finalement la société des hommes a créé des contraintes mais dans le but de se libérer du joug tyrannique de la nature. Et comme toujours la vérité étant au centre, nous sommes allés trop loin dans la notion de la primauté de la société humaine sur l’ensemble et sur l’individu lui même. Ses règles de plus en plus compliquées et coercitives, ses moralisateurs et technocrates m’empêchent de vivre et c’est auprès de la nature que je retrouve une liberté. L’idée même de partir en son sein, en mer ou en montagne, me remplit le cœur et l’âme d’une joie d’enfant.

Samedi 14 septembre

Je suis avec mon cousin et Solenzu, qui n’était pas revenu au bateau depuis la croisiere de cet été, nous partons en direction du sud pour une belle journée de voile qui s’annonce agréable et douce. Nous décidons de mouiller l’ancre dans ma fameuse cala Tamarilla dans la baie del Golfet sur la côte nord du Cap de Creus.

Les 20 milles de St Cyprien vers cette crique sont avalés en quelques heures et l’arrivée est toujours magique avec une brume légère qui rend celle ci fantomatique et mystérieuse.

La soirée sur le pont à refaire le monde est le point d’orgue de ce petit week-end d’échappée belle.

Dimanche matin, pas un bruit, pas une ondulation sur le plan d’eau… Une odeur de terre mouillée et de pins titille mes narines en montant sur le pont. Je suis excité à l’idée d’aller à terre. Ce que nous faisons à la nage en ayant pris soin de mettre nos affaires au sec dans un sac étanche. L’eau est pure et fraîche et, à sa surface, je sens les fragrances puissantes de l’iode marine.

Nous sommes à terre et décidons d’aller remonter le lit asséché d’une rivière pour partir en exploration tels des aventuriers. Pas de sentier, l’endroit n’est pas balisé et nous pensons à ces explorateurs de l’ancien temps lorsqu’ils arpentaient une nouvelle terre avec ses périls. Seules la foi en Dieu et en la supériorité de leur civilisation pouvaient leur donner la force morale de passer outre les dangers.

Nous découvrons un paysage magnifique et sauvage fait de maquis, de pins, d’oliviers, d’arbustes piquants. Quelques traces de l’homme apparaissent ici et là avec des petits murets signes d’une ancienne culture en terrasse et quelques casots en pierre.

De retour au bateau nous retrouvons Solenzu qui dormait paisiblement à nous attendre.

Des petites barques Catalanes et autres minorquines ont été tirées au sec sur la grève devant un petit casot de pêcheurs. La carte postale n’est pas loin…

Cap au nord maintenant pour retourner à St Cyp et clôturer ce splendide week-end !

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