Rêvasseries d’hiver

Lundi 30 décembre 2019

Cette année touche à sa fin et avec elle son cortège de bonnes résolutions non tenues, de bons et de moins bons moments, d’espoirs déçus et de déceptions craintes divinement concrétisées. Nous nous entêtons à matérialiser dans le temps à travers les années une suite souvent logique et empirique d’événements. Ce qui se passe dans notre vie est a priori la conséquence de faits subis ou voulus et le cap de l’année passée n’y change rien. Pour ma part, cette année 2019 aura été la conséquence logique de l’année 2018.

Sur le plan de mon épanouissement personnel, après la tempête affective subie en 2018 avec Kelissa, cette année aura été marquée par la concrétisation d’une
rencontre délicieuse et bienfaisante. Elle m’a sauvé. D’un autre côté, je peux aussi penser que c’est en partie grâce à ma remise en question personnelle du fait de ma descente aux enfers, que mon évolution personnelle aura créé le creuset pour accueillir comme il se doit cette personne dans ma vie. Nous allons partir ensemble dans cette odyssée ! peu de couples peuvent se targuer d’avoir, en début de relation, mis leur couple dans une telle configuration. Certains peuvent dire : »vous êtes fous, à 2 dans un voilier, vous allez tenir 3 semaines et vous mettre sur la gueule », d’autres encore : « la promiscuité va vous déprimer ». Mais les plus sages diront : « vous avez raison, on n’a qu’une vie, et à votre âge vous allez avoir la chance d’apprendre à vous découvrir l’un l’autre et graver des moments uniques en couple ».

Vient ensuite le bilan professionnel à mi mandat (45 ans) ! je ne vais pas reprendre ce que j’ai écrit dans mon article précédent. Ce qui est certain, c’est que désormais, plus rien ne pourra être comme avant. J’ai à ce jour, par feignantise et par peur, plutôt subi ma « carrière » professionnelle. Je mets le mot carrière entre parenthèses, car j’estime que c’est faire offense aux vrais métiers que de faire l’amalgame avec les métiers internes aux entreprises. J’en veux pour preuve le jeu de chaises musicales entre postes occupés. On peut finalement passer de la com au marketing, des RH au commercial etc… Donc… après avoir subi, il est temps de reprendre la barre. Cette croisière, que j’espère aussi initiatique si ce n’est plus que celle de l’été dernier, va nécessairement me laver l’esprit et me permettre d’y voir plus clair. Beaucoup de choses et de trajectoires se bousculent dans ma tête… freelance, devenir skipper 6 mois de l’année, bosser dans l’humanitaire, ouvrir un commerce de pinard, lancer des laveries etc… on verra dans moins d’un an.

Aujourd’hui, avant veille d’une année 2020 que j’espère bénie sous le sceau de l’Aventure, je me balade dans Paris, en quête de je ne sais quoi… peut être un peu d’authenticité, comme quand je suis en escale dans un port ou une ville inconnue. J’ai beau me forcer, je ne ressens rien. Foule, pollution, superficialité où tout n’est que commerce. Je m’emmerde. Je m’assoie devant la fontaine des Tuileries. Oui c’est joli. Mais la pierre est froide. L’émotion et la chaleur sont portés par les individus. Ici, on ne ressent aucune proximité avec quiconque. Je demande poliment à une femme si je peux prendre la chaise d’à côté. Elle me regarde de façon agressée-agressive… je la prends quand même. Je lis quelques lignes d’un livre et regarde ce petit manège autour de moi. Je constate que beaucoup sont comme moi, un livre à la main. Des mouettes trydactiles se disputent le plan d’eau. Comme la mer est loin… j’arrive ! Nous arrivons… bientôt !

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