C’est parti !

Vendredi 29 mai 2020

3 jours pour préparer le bateau. C’est le minimum pour partir dans de bonnes conditions. Hier nous avons passé la journée à retirer des tonnes de trucs pour alléger le bateau et partir en sécurité, sans rogner sur la performance légendaire de Babar. Rappelons qu’un bateau lourd est un bateau dangereux.

Le matin tant attendu est là… Je n’ai qu’une crainte, qu’il s’évapore, qu’il n’ait pas lieu, que l’on soit encore empêché. Mais non, tout se met en place, lentement, tranquillement, le temps d’aller acheter un ou deux leurres pour la pêche. Quel joli nom, un leurre. Car en voilier, c’est un peu un leurre d’imaginer attraper quelque chose lorsque l’on navigue à plus de 5 noeuds. Mais tant pis je compte bien nous sustenter du produit de notre pêche durant notre aventure.

Nous arrivons enfin à Leucate où le bateau nous attend à quai, fin prêt et luisant comme au 1er jour. Tout un tas d’amélioration à été prévu (hamac, douche électrique, fauteuils de cockpit, barbecue…), le tout en essayant d’optimiser au mieux l’équation poids/performance. On verra dans la navigation du jour.

Exaltation du départ

Nous déjeunons à quai, dans le bateau. Notre premier repas de l’aventure. Riz, thon, avocat, tomate. Simple. Il faut dire que les estomacs sont un peu noués. Un mélange d’excitation, d’inquiétude, de stress post confinement, d’incrédulité, de tristesse aussi (surtout pour moi… Je ne sais pas trop pourquoi, le fait de quitter Perpignan et laisser derrière nous 2 mois et demi riches en émotions partagées, d’un quotidien installé plein de douceur, la semaine passée à la montagne aussi.). Maintenant, il faut partir, loin.

Mais avant d’imaginer tutoyer les plages de Sicile, Grèce ou ailleurs, il va falloir y aller mollo et c’est à Canet en Roussillon que nous mène cette 1ere et courte navigation. L’occasion de reprendre ses marques, habituer l’équipage et tester Babar. Le bateau réagit très bien en tutoyant les 7 noeuds avec 13 noeuds de vent apparent au bon plein. Parfait.

Et Solenzu le chat marin ? Est il encore si marin que l’an passé ? Le pauvre est un peu perdu et vient sans cesse se blottir contre nous en ronronnant. Il a perdu ses marques. Je lui ai confectionné une laisse avec un mousqueton pour pouvoir l’installer au grès de ses déplacements sur le bateau. Il entre à l’intérieur, hop je défais le mousqueton, il monte sur le pont, hop je lui remets.

La navigation se passe admirablement bien et nous croisons même une barque Catalane toutes voiles dehors et Estellada à la poupe ! Comme un au revoir de mon Pays Catalan.

L’arrivée au port de Canet est l’occasion d’un petit cours de manœuvre de port au moteur pour Doriane qui réussit admirablement sa 1re manœuvre. Pardon, 2e car elle m’a aidé à endrailler et envoyer le génois au départ !

Place maintenant au 1er dîner de la croisière. Un dîner sous le thème des tapas (almejaras, olives aux anchois, chipirones, calmars, chorizo etc) accompagné d’un délicieux vin de chez moi, le clos des pins 2014,un nectar !

Apero

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