Errances en Côte d’Azur

Dimanche 21 juin 2020

La météo est toujours incertaine. Je n’ai jamais mis autant de temps pour aller en Corse. Qu’importe, contre mauvaise fortune bon cœur, nous décidons de flâner ici ou là… Première escale à Antibes. Nous arrivons sous une chaleur montante aux pieds des remparts. L’emplacement est idéal pour découvrir les ruelles de la vieille ville. Mais l’envie n’est pas de rester longtemps ici. Dès le lendemain nous mettons le cap sur le vieux port de Nice situé à 10 milles de là.

La courte navigation nous permet d’apprécier la couleur caractéristique de la mer ayant sans doute inspiré le nom de la côte. Nous apprécions moins les allers et venues des nombreux avions de l’aéroport situé le long de la mer. Tout comme les nombreuses constructions… Mais pas de surprise de ce côté là. Nous espérons et languissons des contrées plus sauvages que la météo nous interdit pour l’instant l’accès.

L’arrivée sur Nice est par contre un enchantement. Blotti contre les roches dans une anse naturelle entourée de hautes collines, le vieux port de Nice se laisse approcher comme un joyau que l’on découvre dans son écrin. Les bâtisses qui l’entourent sont elles aussi d’un charme suranné fou, d’une époque pas si lointaine de près d’un siècle où l’on savait construire de belles demeures qui vont traverser le temps. Tout est beau et laisse augurer l’Italie toute proche. Des murs ocres, des tuiles rougeâtres, des persiennes etc…

Même l’accueil de la Capitainerie est de qualité avec un gars charmant qui nous a aidé pour l’amarrage sur un petit pont près de la vedette Snsm et un joli vieux gréement. Peinards et plutôt loin des bars où s’annonce une fête de la musique pas comme les autres post confinement.

Dès pied à terre nous partons découvrir cette belle cité de Nice. C’est un véritable coup de cœur. Pas seulement parce que l’on ressent une vraie influence italienne mais aussi car la population semble finalement moins bling bling ou racaille que dans d’autres spots précédents.